Un an après la reprise réussie de Duralex par ses salariés, l’intérêt ne se dément pas pour les coopératives, alors que le nombre de défaillances d’entreprises ne baisse pas. Mais ces projets souffrent d’un défaut de soutien par les pouvoirs publics, explique Fatima Bellaredj, déléguée générale de la Confédération générale des Scop dans une interview pour L'Humanité.
"Il y a un an, le tribunal de commerce d’Orléans confiait la gestion de Duralex à 240 de ses salariés organisés en Scop (société coopérative et participative).
L’exemple de cette reprise d’une verrerie industrielle a, depuis, fait des émules, d’autant que, dans le même temps, les défaillances ont battu des records (65 764 en 2024 et encore 16 600 au deuxième trimestre 2025).
Vencorex, Bergère de France… Échec ou réussite, les projets de sauvetage d’activité ont fleuri ces derniers mois. Le modèle coopératif a-t-il donc le vent en poupe ?"